Source : Jules Crevaux dans le Livre « de Cayenne aux Andes » de du récit, 1878-1879
Apatou et le vieil Indien arrivent bientôt avec trois arbres qu’ils ont ébranché. Ils les amarrent par le sommet et les dressent en faisceaux. Ces trois pieux forment un triangle isocèle dont chaque coté peut être occupe par un hamac. Cet appareil employé journellement par les Oyampys s’appelle pataoua. C’est un surcroît de travail en arrivant au campement, mais on évite ainsi toutes les bêtes qui sont capables d’incommoder le voyageur.
Henry Coudreau a également utilisé ce mode de bivouac lors de ses déplacements sur l’Oyapock.
Curieux d’expérimenter cela, nous avons coupé trois solides perches mises en triangle sur l’île Massiriki et nous avons testé ce mode de bivouac plus facile à construire qu’un carbet. Il a l’avantage de pouvoir se mettre n’importe où, même sur un sol dur, d’être facile à bâtir. Avec des hamacs avec toit et moustiquaire comme les nôtres, il n’est pas évident à utiliser mais avec du hamac coton, c’est confortable. Par contre, en cas de pluie, mettre une bâche étanche, ce n’est pas évident....