1542, les conquistadors Gonzalo Pizarro et Francisco de Orellana tentent de trouver une nouvelle route vers l’Inde, au-delà de la gigantesque barrière des Andes. Ils échouent, mais rencontrent de farouches guerrières, les Amazones, et découvrent un fleuve immense, qu’ils baptisent « Amazone ». En quête d’un mythique Eldorado, les aventuriers sillonnent désormais le fleuve et la forêt amazonienne. À partir du XVIIIe siècle, naturalistes et géographes y réalisent de grands voyages scientifiques et entrent en contact pacifique avec les Indiens. Après la grande exploitation du caoutchouc au tournant du XXe siècle, qui décime les populations indiennes, la déforestation, la pollution et le pillage des ressources naturelles mettent aujourd’hui en péril leurs cultures traditionnelles, en symbiose avec le plus vaste écosystème forestier du monde.
Tout en retraçant les étapes de la découverte et de l’exploration de l’Amazonie, Alain Gheerbrant, explorateur et écrivain, lance un cri d’alarme devant le danger qui menace le patrimoine de l’humanité tout entière. (fnac).
Un livre au format poche, qui se lit bien, c’est concis, richement illustré. On suit la découverte de l’Amazonie, avec les premiers explorateurs, jusqu’à nos jours en passant par la période "florissante" de l’exploitation du caoutchouc. Les grands mythes et explorateurs y sont abordés de même que les problèmes actuels. La première partie, consacrée aux premiers explorateurs espagnols, permet de comprendre la naissance de certains mythes (eldorado, lac parimé, amazones...) qui ont survécu très longtemps et sont pour la plupart issus des exagérations, voire inventions extraordinaires de certains explorateurs au fil des siècles tels que le Père Carjaval...
Alain Gheerbrant a dirigé, de 1948 à 1950, l’expédition Orénoque - Amazone , dont il a tiré son récit de voyage : L’Expédition Orénoque-Amazone, parue en 1952. C’est lui et son équipe qui, entre 1948 et 1950, entreprennent la première traversée de la Sierra Parima, jusqu’alors "enfer vert absolument impénétrable" et seulement peuplé de tribus indiennes inconnues du monde blanc. À cette occasion, il établit un contact pacifique avec les Indiens Yanomami qu’on appelait alors Guaharibos. (Sources : Wikipédia).