Les populations d’espèces sauvages sont en déclin dans toutes les régions du monde, « mais ces diminutions sont particulièrement prononcées dans les zones tropicales ». L’Amérique du Sud et l’Amérique centrale ont subi le déclin le plus important « avec une perte de 89% par rapport à 1970 ».
La biodiversité s’effondre toujours plus vite. Entre 1970 et 2014, les populations d’animaux vertébrés (poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles) ont chuté de 60% au niveau mondial, alerte l’ONG WWF, dans son rapport Planète vivante (en anglais), publié mardi 30 octobre. « Les espèces n’ont jamais décliné à un rythme si rapide, qui est aujourd’hui 100 à 1 000 fois supérieur à celui calculé au cours des temps géologiques », indique WWF.
Que sera la Guyane sans caïmans, perroquets, singes hurleurs, toucans… ?
J’ai connu en 1979 une Guyane grouillante de vie sauvage et 15 ans plus tard, même dans le Sud inaccessible, un vaste désert végétal dépeuplé ou les espèces emblématiques de la jungle Amazonienne ont disparu…